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Le blog de l'omelette norvégienne.

17 mai 2008

Je ne m'y méprendrai plus.

Tout d'abord, un grand lot d'excuses à mes quelques lecteurs, pour cette absence prolongée. Non je ne suis pas morte, même si intérieurement, oui un petit peu. Mais bon c'est pas grave, je commence à avoir l'habitude.
Je ne voulais pas raconter les détails anodins de ma vie de jeune errante. Je vous épargne mes doutes perpétuels à forte tendance nihiliste et pessimiste.
Mais voilà, nouveau coup de théâtre dans ma vie ! La lassitude permanente qui me caractérise s'est vue rehaussée de quelques sourires après cette histoire.

C., qui m'a repérée en boîte (déjà là il y a un bug, je ne fréquente que très rarement les boîtes, et souvent par dépit, que de mon propre chef), suite à un échange parolier tout à fait banal avec un membre de ma famille, a réclamé après moi par personne interposée. Il voulait mon numéro de téléphone. Bon, ça ne coûte rien de le donner. Vas-y donne-lui, je n'ai rien à perdre. Le voilà qui malgré son âge supérieur au mien (comme souvent), me contacte par...sms. Bon. Timide, le garçon ? Proposition d'aller boire un verre. Ok.
Le soir venu, me voilà apprêtée, et appréhendant, à rencontrer l'homme qui n'avait pas oublié "mes yeux", alors que de mon côté je ne me souvenais même pas de sa tête, tout juste de lui avoir dit bonjour (beaucoup de bises en boîte, et peu de lumière vous l'accordez...). Bon il est pas dégueulasse, même si je n'ai pas de flash, il m'emmène dans sa belle voiture. Sauf qu'il me demande si j'ai mangé, "non", ce sur quoi il décide de m'emmener au resto. Très bien. Discussions. Il remarque que je suis assez réservée, timide, que j'ai le sens de l'analyse et que je n'ai pas très confiance en moi. Et puis quand on en arrive à parler de relations amoureuses (il me tend régulièrement des perches...comme ce menu "amoureux" entouré d'un coeur commandé...hmrf doucement garçon, je n'ai rien sous-entendu en acceptant cette invitation!). Il note  que je n'ai pas l'air d'être de ces filles qui couchent le premier soir (nooonooon), il a même l'air de condamner ça, bref beaucoup de bonne manières. Peu à peu, si j'apprécie sa ferveur et son ambition "dans la vie", je dénote quand même un humour pas toujours très fin et facile. Bon. On achève le repas. Il commence à me chatouiller dans la rue, je ne sais pas si c'est le whisky-coca, qu'il n'a pourtant pas fini...mais il se lâche, me chope et m'embrasse. Ahhh non!! Et là je me maudis de l'avoir laissé faire ça, trop gentille, je n'ai pas osé détourné la tête. Il n'a pas eu l'air de sentir ma résistance...pff. Bon on était censés aller visiter un peu le coin. Sauf qu'il décide de me montrer là où il habite, puisqu'il s'avère que c'est tout près de chez moi ...moi très confiante, il connait ma famille, pas de problème. Il avait tourné ça d'une manière où j'aurais pu croire qu'on allait juste "passer devant en voiture". Sauf qu'il veut me montrer l'appart. Mince, mince je l'ai embrassé, j'espère qu'il ne va pas insister...à peine rentrés, voilà : il me saute dessus et enfourche sa langue dégueulasse dans ma bouche. Eurk. Son haleine laisse à désirer (on a mangé chinois), il m'embrasse sans aucune classe ni retenue, du genre escargot baveux. Si ça aurait pu passer pour un désir fou avec quelqu'un d'autre, ici ça m'a plutôt dégoûtée qu'autre chose. Je ne le sens pas. Et forcément, quand on s'assoit sur le matelas pour fumer une clope, il en profite pour m'allonger et se jeter sur moi. Euhhh doucement. Tout s'accélère dans ma tête. Ca va forcément déraper, le hic c'est que maintenant c'est très clair dans ma tête : je n'ai pas du tout envie de ça. En même temps, je me sens coupable de l'avoir laissé me rouler une pelle avant. Mais il me dégoûte à ce stade, et avant même que j'aie le temps de réagir, sa main s'est déjà égarée précipitamment sous mon t-shirt, mon soutien-gorge, mon ventre et essaie de se glisser furtivement sous mon jean...et pas seulement le jean... bon ALERTE ROUGE : "euhh nan nan" je lui retiens fermement le poignet, mais ce con continue à essayer "je sais que t'en as envie"...putain mais il comprend rien au film, j'ai du mal à croire qu'il a déjà été en couple! Il croit que j'ai peur de me laisser aller, ou un truc du genre. Mort de rire.  Et quand je veux me relever pour le presser de me ramener, puisqu'on m'attendait il prend ça pour un jeu et me rattrape par le bras assez violemment en rigolant. Moi je rigole pas, coco! J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour qu'il comprenne. Bon j'ai cassé le truc, mais vraiment je ne le sentais pas, et surtout, ça avait l'air d'être un bien mauvais coup. Mais le pire je crois, c'est d'avoir ressenti chez lui un côté malsain, je me dis que ce n'est pas possible qu'il n'ait pas senti ma résistante, ma distance, il n'y avait rien que j'aie laissé entendre pour le permettre d'agir de cette manière ! Et franchement, après ce qu'il m'a dit au restau "t'as pas l'air d'une fille délurée, pas du genre marie couche toi là c'est bieeen"',  j'ai trouvé ça d'autant plus bizarre. Sans aller jusqu'à l'extrême, le mot VIOL clignotait dans ma tête. On imagine ça comme le mec qui te prend dans la rue par suprise, gros dégueulasse, mais ça n'est pas seulement ça, et ça peut vite survenir sur un malentendu...bien heureusement, j'ai su arrêter le processus du mâle en rut incontrôlable qui n'a pas baisé depuis un moment ( ça se sentait). Pas bien méchant, mais lourd. Le pire étant que je me suis presque sentie coupable de lui refuser ça, alors que bon, ça n'engageait à rien non ?

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29 mars 2008

Love wanna be. Out of all theses f*** friends.

Je rêvasse.
En ce moment je réfléchis pas mal à ce que j'attends d'une relation (à défaut d'en avoir une vraie). Et à l'ampleur du phénomène "j'ai un sex friend / fuck friend -appelons ça comme vous voudrez et j'assume".
Bon c'est vrai, c'est bien pratique, pour les soirs de solitude (ou en plein jour ! la nudité j'assume aussi), se donner corps et âme, c'est bien trop demander. Je te prête mon corps, mais tu n'auras pas mon âme. Ca c'est du point de vue du mec. Un. Deux. Trois. Je fais l'amour avec toi, tu n'as jamais prononcé le mot "baiser". J'aime ta façon de me caresser, d'alterner ces phases de tendresse et de totale sauvagerie, et cette manière incertaine que tu as de me laisser croire que d'autres horizons sont possibles; cette manière si détachée que tu prends vis-à-vis de la gente féminine et de toi, tout en espérant rencontrer ta moitié, le peu que tu m'as laissé entrevoir me donne envie d'en savoir davantage, de te découvrir davantage, de pénétrer ton âme comme lorsque tu me pénètres toi, avec une infinie douceur. Quatre. Cinq. Six. Mangeons des saucisses. Je suis libertin. Je ne crois plus mais j'ose espérer pourtant qu'il existe en l'amour. Je ne veux plus m'engager dans le vent. Alors je fais du sexe et puis c'est tout. J'arrive pas à tomber amoureux.
Quel que soit le plaisir que puisse nous procurer le free sex, quel que soit le cheminement je pense que les mecs prennent bien plus de recul sur les histoires de fesses. Justement, pour eux, ça reste bien souvent des histoires de fesses. Quelle que soit la durée. Une fille, elle, y rajoute assez fatalement des sentiments, dès lors que la relation s'installe dans la durée, qu'il y a de la tendresse, de la complicité, des échanges (autres que salivaires et de fluides en tous genres bien entendu). Par sentiment, je n'entends pas forcément l'amour, mais au moins une forme d'attachement qui n'est pas négligeable. Et qui peut vite semer le doute.

Personnellement je ne suis jamais tombée amoureuse.
Je n'ai jamais eu non plus d'histoire avec un mec à proprement parler.
J'ai brisé des coeurs dont je n'avais rien à foutre.
Le mien a été effleuré quelques fois, mais je m'en suis toujours trop vite remise pour appeler ça amour, je parlerais juste d'atteinte à l'ego.
Donc, j'ai tout fait à l'envers. Céder ma virginité à quelqu'un qui ne le méritait pas, mais enfin, on en fait tout un plat de cette histoire, je ne pense pas que ça ait constitué un quelconque traumatisme dans ma vie. J'étais névrosée bien avant cette formalité. Oui c'est triste à dire, mais ce fut une formalité. Un peu con certes. Pour faire comme les autres, sûrement, mais surtout parce que j'avais hâte. En fait, c'était plutôt drôle quand j'y repense. Je ne parlerais pas de Ma première fois, d'ailleurs, mais de La-première-fois-en-plusieurs-morceaux. Alalala.
Si je reste bien vierge de quelque chose, c'est de tout sentiment profond pour un individu de sexe mâle.
J'ai été un coeur d'artichaut qui ne savait pas ce que l'amour était, juste une amoureuse de l'Amour, sautant sur sa première proie en se disant "C'est lui !! Ah luiii je vais l'aimer, je le sens !". Ben voyons. Ce serait simple.
Je ne me donne pas l'occasion de tomber amoureuse. Je ne leur donne pas l'occasion non plus. Si seulement j'allais au bout des choses, une fois dans ma vie...

11 mars 2008

Le beurre, l'argent du beurre, ...et le cul de la fermière ?!

Bon excusez mon absence prolongée. Mais au moins j'ai des choses à raconter.

- Avec Chou, je pense que je vais clôturer. Bon parce que j'ai rencontré et revu l'autre, et il me plaît, et je ne me sens absolument pas de voir deux mecs à la fois. C'est pas dans mes cordes, ni dans mes principes. Ma conscience poserait problème, et surtout, je ne vois aucun intérêt à poursuivre des entrevues épisodiques avec un mec déjà pris alors que je partage plus avec un autre, même si c'est flou. Pas de relation officielle. Ca m'embête un peu, je l'aime bien Chou. Mais là ça fait longtemps, je n'y suis pas attachée plus que ça, mais j'aimerais le revoir en tout bien tout honneur, parce qu'il est cool et adorable.

- J'ai revu ma rencontre fugace. Une escapade en train pour le rejoindre une journée sous la couette. Et je peux dire que ça en valait la peine. Sieste crapuleuse infinie ? Amants inépuisables ? Je ne sais pas bien. Très bonne entente sur tous les plans. Sexe. Blabla. Idéaux. Mais c'est compliqué.

- Un mec que j'avais repéré dans l'amphi est venu me parler aujourd'hui, le soleil a brillé plus que de coutume l'espace d'un instant. "Putain il vient me parler!". Mignon. Sympa. A croquer. Un air timide que j'adore en plus. Mais bon, si mon coeur n'est pas exactement pris, je ne veux m'engager dans aucune histoire pour l'instant...que cela ne m'empêche pas de draguouiller. J'ai ma revanche sur des années moins glorieuses. Alors j'en profite ...

26 février 2008

La Promenade des Anglais.


music player
I made this music player at MyFlashFetish.com.

Bon comme je n'arrive pas à trouver le sommeil j'en profite pour faire le point.

En fait je me suis tellement bien amusée ces derniers jours que l'écrire serait presque gâcher mon plaisir (eh oui je raisonne en égoïste).

J'ai passé quelques jours à me déplacer d'une ville à l'autre sur la côte d'azur, et je ne regrette pas de m'être bougée.

J'ai fait le tour des pubs, rencontré des gens avec qui on a fini par boire de la vodka sèche (eurk) sur la plage.

Et pour couronner le tout, j'ai par hasard pu rencontrer un de mes contacts facebook qui a entrepris de me « kidnapper ». Dans l'euphorie du moment, j'ai eu un très court moment d'hésitation (quand même, comment avoir confiance ?) et puis finalement j'avais son nom, mon portable sur moi (que j'ai retrouvé ouvert sur les galets avant de me lever, comme quoi, ne pas trop se bourrer la gueule, ça peut éviter ce genre de perte définitive...) et très envie de le suivre. Une attirance indescriptible, si il n'y avait pas eu du monde avec nous, je crois qu'on se serait sautés dessus. Mais c'est l'attente qui fait monter l'excitation, tout le monde le sait... C'était donc mieux comme ça.

Inutile de préciser que le retour vers chez lui fut emprunt d'une tension palpable. Baisers houleux et carnassiers. Limite s'il ne me prenait pas entre deux voitures dans une rue déserte...

Ce qui devait arriva donc. Je confirme qu'au lit, je ne suis jamais très pudique. En fait c'est même le contraire. On s'est lâchés comme pas permis. C était alternativement sauvage et tendre, mais toujours respectueux et complice. Et j'ai beaucoup apprécié notre altruisme mutuel. On a vraiment fait ça de manière naturelle, presque pas de paroles, en tous cas pas concernant ce qui se déroulait. Je commence à prendre conscience que mon « petit corps » plaît, mes complexes s'éthèrent un peu plus chaque fois. Je crois que monsieur était étonné que je m'occupe avec attardement de son plaisir personnel, lui qui était d'après ses dires habitué à beaucoup donner. Eh bien, c'est sans appel : j'adore faire plaisir. Je ne fais pas ça dans une quelconque attente d'un juste retour, simplement, le fait de procurer autant de plaisir à un mec m'excite moi-même, et me donne envie de lui décupler encore davantage son plaisir. Je ne suis pas dégoûtée par le sexe, et absolument pas par le fait de toucher et de m'attarder sur son pénis : j'aime le prendre, le caresser, le lécher, le gober. C 'est cru mais il faut bien le dire. J'aime le sexe et je ne m'en cache pas ! Parfois je me demande même si je n'ai pas trop de testostérone dans le sang, j'ai souvent une envie irrépressible de faire des gros câlins...

Je commence même à prendre du plaisir à masser...et pourtant c'est vraiment un truc qui m'ennuie en temps normal, trop fatigant ! Mais là sentir l'huile chauffer sous ses mains, la peau frémir sous ses paumes et lorsque le massage dérape...son sexe qui gonfle de plaisir, je pourrais presque y passer des heures. C'est fou !

J'ai même dépassé un certain nombre de tabous...à 20 ans, je ne sais pas si je dois en sourire, m'en réjouir ou m'en méfier. Mais on s'en fout, non ?

Le lendemain une première : bain à deux. J'ai jamais partagé autant d'intimité, a fortiori avec un quasi inconnu, mais peut-être est-ce ce qui nous a permis de nous lâcher ? En général c'est la douche chacun de son côté (et surtout tu rentres pas!). Je vous épargne les détails du mignon frottage de dos, de poitrine avec un gel douche qui sent bon le mec.

Et puis on a remis ça, nymphomanes de jeunes hédonistes que nous sommes...

Et libertins, sûrement.

.

Et Chou allez-vous me dire ?

Ben j'obéis : je ne  « fais pas ma vie en fonction de lui », la preuve.

Je n'irai pas jusqu'à coucher avec n'importe qui et à banaliser ceci, l'idée me répugne et je pense que  cela me ferait mal à l'ego. Simplement, j'ai cédé à une irrésistible envie , réciproque. Je n'entame aucune relation nommable, si ce n'est celle d'un ami particulier que je reverrai régulièrement sans doute...De son côté Mr Le Filou (c'est ainsi qu'on le nommera) ne s'engage jamais dans une relation de couple traditionnelle, hanté par la fin inévitable d'une relation qu'on croit construire mais qui finit (presque?) toujours en eau de boudin. Bon je résume, mais en gros c'est sa vision des choses. En tous cas ça m'a fait réfléchir. Je trouve ça un peu facile, mais je comprends. Et plus j'y réfléchis, plus j'adhère, dans ma conception du chmilblik qui veut profiter de la vie avant de s'engager. Quand je vois Chou, pour ne citer que lui, sa copine et lui sont ensemble depuis leurs 21 ans, et lui ça ne l'empêche pas d'aller voir ailleurs dès que ça le chante apparemment...Alors c'est vrai, pourquoi se mentir à soi-même, et aux autres, juste pour répondre aux critères de réussite de la vie amoureuse imposés par notre société? Pourquoi devrait-on avoir le pouvoir exclusif sur une personne ? Est-on si arrogant pour oser croire que quelqu'un nous appartient ? La possessivité n'a jamais rien donné de bon. Trouver l'amour, le seul, l'unique, oui peut-être que ça existe, mais est-ce qu'on le rencontre vraiment ? Est-ce que ça arrive vraiment à tout le monde ? Ou est-ce qu'on se convainc qu'untel nous correspond parfaitement, dans l'espoir inconscient d'y trouver sa moitié ? Plutôt que de chercher la perle rare, je me satisfais pour l'instant de mes rencontres. Je sais qu'un jour j'aurai envie d'autre chose, mais jusqu'à présent toutes mes rencontres ont été bénéfiques et tendres, je ne couche pas avec des misogynes qui traitent les femmes de salopes sous prétexte qu'elles ont une sexualité libre et épanouie. Et eux c'est pas des salopes peut-être ?! On se comprend, ils me respectent, et même apprécient bien que j'assume ma liberté. Je suis suffisamment méfiante pour cerner les personnalités troubles qui pourraient me faire du mal. Mais je sais, il faut toujours se méfier davantage. Pas de souci là-dessus, j'ai toujours eu une nature un peu parano.

 

Voilà bon sinon, de toute façon Chou ne donnait plus de nouvelles depuis une bonne semaine. Il a enfin « retrouvé son crédit ». Well done ! Juste à temps quand je rentre de vacances. Mais je vais le faire languir un peu, d'une parce que je me remets seulement de mes émotions, et de deux parce que ça entretiendra le désir (mais ça c'est vraiment secondaire, j'aime pas trop ce côté calculateur hein...).

Bonne journée à tous, et vive la libido libre, c'est maintenant ou jamais !

 

17 février 2008

Chameleon in an Irish Pub.

Enfin je commence à rencontrer des gens (merci Facebook en particulier).

Hier soir nous avons donc échoué dans un pub très sympathique, le genre convivial à passer du Radiohead et des trucs plutôt rock, on s'entend à peine parler tellement les enceintes crachent du son. Et il faut bien l'avouer : ça pue la testostérone là-dedans, et même si la bière est chère, mes yeux eux en ont pour le prix. Tous mes fantasmes masculins sont réunis pour mon plus grand bonheur dans quelques mètres carré, que demander de mieux ?

Je me rends compte que je suis de moins en moins timide, de plus en plus sociable, quitte à ne pas plaire, je commence à savoir ce que je vaux et tant pis si les gens n'apprécient pas. Mais en fait, c'est l'inverse. Avant, je restais toujours en retrait, secrète, discrète, à observer les autres ; simplement, au lieu de vivre ma vie, je la regarder défiler devant mes yeux. J'étais ce genre de fille qui prend une pose lascive et regarde passivement la vie se dérouler comme un long film. J'assistais au film de ma vie. Ou plutôt au film de la vie des autres, mais je ne faisais rien pour entrer dans le cadre. Ca m'arrive encore, mais c'est cette fois-ci de mon plein gré, je prends du recul afin de mieux m'imprégner. Je sais parfaitement m'adapter aux gens et à leur mentalité. J'arrive à saisir très vite la mentalité générale, l'humour,etc. Je suis en quelque sorte caméléon. C'est parfois assez déstabilisant, car on en vient à se demander qui l'on est vraiment ? A force de s'adapter à tout et à tout le monde, dans quel groupe peut-on s'identifier alors ? Certes il y a des nuances, des préférences, mais il m'est parfois vraiment difficile d'opérer un choix. D'ailleurs je me suis fait cette réflexion qu'il y en a marre de devoir « faire des choix », après tout, pourquoi ne pas servir un peu partout ? C'est comme ça qu'on se construit, non ? On prend ce qu'on veut bien prendre, ou en tous cas ce qu'on croit bien vouloir prendre, et on jette ce qui nous paraît déplacé ou inapproprié.

Il y en a assez de devoir se coller des étiquettes sur la gueule. Moi, j'aime autant les gens posés, calmes, que les piles qui ne peuvent jamais s'arrêter, les raisonnés et raisonnables comme les insouciants ou les nerveux. J'aime autant le rap que j'aime le rock. J'aime les gens complexes, mi-figue mi-raisin, j'aime le cul entre deux chaises, parce que c'est moi tout craché. J'aime qu'on me charrie, j'aime qu'on me protège, j'aime les regards complices, les regards intrigués, les regards appuyés, les mains frôlées. J'aime l'impertinence, et je déteste les barricades.

Je me dis aujourd'hui qu'en prenant du recul, mes parents, qui ont toujours été des gens respectables et respectueux, et dont je suis la seule fille, n'ont été pour moi qu'un modèle d'opposition pour me construire. On n'a presque aucun point commun : depuis mon plus jeune âge, j'ai appris à lire, et je me suis attachée à tous ces livres qui s'offraient à moi, je me suis même réfugiée dedans; puis on m'a imposée des choses que je ne voulais pas faire, et je l'ai toujours très mal vécu. Il fallait que je sois la petite élève modèle qui joue du piano à merveille, sur lesquels tous les gens s'extasieraient. Ca a marché jusqu'à un certain temps. Puis au lycée j 'ai décidé de me libérer de toutes ces chaînes, de me rebeller tout simplement. Seulement ça n'a pas vraiment bien marché : il restait trop de ma bonne éducation pour me libérer complètement. Période de fumette avant le bac. Pas top comme souvenir. J'ai jamais vraiment aimé ça, je veux dire, au niveau des effets, c'est trop imprévisible, trop aléatoire, trop bizarre. Pas bon pour l'équilibre psychique, j'ai vu des gens autour de moi se détruire à cause de ça. Et j'étais toujours trop méfiante.

Je n'arrivais donc pas à me lâcher, à être moi-même, car même en sortant loin de mes parents, je savais qu'il fallait rentrer tôt, qu'il allait falloir parfois fournir des explications, devoir se justifier.

Tout ça n'a rien donné de bon.

Aujourd'hui j'ai dû prendre une mesure importante pour vraiment me libérer: instaurer une distance physique (et donc morale) entre papa-maman et moi. C'est peut-être dommage, mais je ne voyais pas d'autre issue possible pour m'épanouir. Sans ça, je serais peut-être anorexique et dépressive, à ne toujours pas savoir quoi faire de ma vie. Maintenant à quelques 800km d'eux, je peux enfin souffler et faire des choix qui ne regardent que moi, sans me prendre des réflexions aigries ou accusatrices dix fois par jour. Ouf. Je respire. Enfin, après plusieurs années de quasi-dépression, de nausées, et parfois d'auto-mutilation, je peux enfin affirmer que je vis.

Et les commentaires désapprobateurs n'y changeront rien, car ma mère n'a jamais compris qu'en disant « il faut te remettre dans le droit chemin », elle était totalement, mais alors totalement à côté de la plaque. Que ses « on n'aurait jamais dû te laisser sortir, regarde comment tu es devenue » en ajoutant à titre de nombreux exemples la fille ou le fils d'untel qui est sérieux, ne sort pas et a réussi dans la vie, ne font que renforcer ma conviction que tout cela, même si j'ai fait des (petites) erreurs, s'inscrit dans un parcours inévitable. Que ça ne pouvait pas être autrement, qu'avoir été bridée ainsi ne pouvait avoir que des conséquences déplorables sur moi, mon corps me l'a fait savoir à maintes reprises. Quand votre esprit se brouille, refoule, refoule et refoule encore tout ce qu'il ne peut supporter, c'est le corps qui vous fait tout rejaillir au mauvais moment. Le soma. Peut-être au mauvais moment, mais c'était nécessaire. Une manière de dire STOP à tout ce petit jeu qui a trop longtemps duré. Je repense à cette phrase d'une chanson de Fuzati, qui dit « Le matin, obligé de prendre deux petit-déjeûners, car la nervosité me fait toujours vomir le premier ». Eh bien cette phrase, je m'y suis identifiée pas mal de fois. Vomir ses tripes, vomir sa vie. J'ai passé un an à vomir tous les matins ou presque. Stop.

Sur cette grande parenthèse, je vous souhaite un bon dimanche, et ça n'en a pas l'air comme ça mais aujourd'hui je vais très bien, je suis plutôt équilibrée (enfin), et revenir sur cette mauvaise période de ma vie me fait justement prendre conscience qu'aujourd'hui, ça va beaucoup mieux.

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16 février 2008

Interlude.

J'ai revu Chou aujourd'hui. Il n'avait pas beaucoup de temps alors on s'est posés dans sa voiture pour fumer des clopes en parlant de tout et de rien, et en rigolant. Rien de sexuel donc, juste un petit interlude.

Il m'a encore répété cette phrase: « Surtout je ne veux pas t'empêcher de vivre hein ? ». C'est assez drôle, on dirait presque qu'il aimerait que je m'attache, que je sois sa jeune élève enamourachée, que je l'adule et le place sur un piédestal. Mais non pas du tout, je ne le sens pas à un niveau intellectuel supérieur; on croit souvent qu'il y a tout un monde d'écart entre les presque-trentenaire et nous, mais finalement non. Certes les priorités et l'expérience ne sont pas les mêmes, mais d'un point de vue strictement intellectuel, je ne suis pas certaine qu'il y ait une telle évolution.

J'aime bien cette idée d'avoir chacun nos vies respectives, nos vies cachées, et en même temps à l'opposé de partager ce qu'il y a de plus intime. Aussi bien sexuellement qu'à travers nos paroles. Je nous sens assez complices pour nous livrer de plus en plus, dévoiler des choses que personne d'autre ne sait sans pour autant nous livrer corps et âmes. Cette complicité me plaît. Parce que rien pour l'instant ne peut entraver notre relation secrète.

Aux infos ils parlaient de l'augmentation des PACS en France. Ca m'a fait penser à Chou. Et ça m'a plongée dans une petite réflexion sur la fidélité, le pourquoi du comment. Ce mec a l'air de tenir à sa partenaire, certes, ou peut-être à ses avantages ? Car si j'ai bien compris, ils ont fait pas mal de route ensemble, mais lui ne veut pas encore entendre parler de paternité, et il me semble que son besoin d'aller voir ailleurs soit assez constant. Alors une question : pourquoi ou plutôt comment peut-on rester avec quelqu'un qu'on aime et aller voir ailleurs aussi impunément ? Le beurre, l'argent du beurre (et le cul de la fermière surtout...) ? Je sais pas, je peux comprendre, mais en même temps je trouve ça bizarre.  Ou alors ça reste purement opportuniste (avantages fiscaux et blablabla), ce qui serait quand même triste ? Comment ne pas remettre en cause son couple lorsqu'on est toujours tenté d'aller voir ailleurs ?

 

Sinon pour changer de sujet, un truc marrant, c'est qu'ici dans le sud on a tendance à me charrier sur mon air jeune et à me pousser à « devenir une femme », physiquement. D'ailleurs le terme de cagole que je ne connaissais pas avant mon arrivée ici m'a bien fait rigoler. Quand je suis dans l'amphi j'observe beaucoup comment sont arrangées les autres filles et je ne peux que présumer que Sephora doit faire beaucoup plus de bénéfices dans le sud qu'ailleurs. Ou peut-être qu'ici il y a une gamme de cosmétiques spécial cagoles qui apprend aux jeunes filles l'étrange manie de cerner leur bouche de crayon à lèvres très foncé sans toutefois mettre de rouge à lèvres (le summum de la vulgarité en somme) ?

Et en fait je retire une certaine fierté à me détacher de la masse et même à oser les looks un peu décalés. J'ai plutôt le sentiment que ça marche. Pas besoin d'être gothique pour se faire remarquer, il suffit d'être subtil, sans surjouer. Et je jubile intérieurement que tous ces adultes qui me voient comme une fille tellement aimable, gentille, polie, rêveuse (tout le monde dit que je plane...c'est vrai, mais je suis aussi très, très observatrice, et je me tais pour mieux observer), ne connaissent pas le démon qui sommeille en moi. Mouhahaha. Toujours en train de ramener leur science mal infusée ceux-là !


 

Bon sinon, pour vous, un petit extrait de showcase FNAC d'un groupe que j'aime vachement bien, Thedo, parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas posté de vidéo, et que j'ai eu un gros coup de foudre pour ce groupe depuis la pub Oxford! :


 

13 février 2008

L'adultère acte I scène 1 (avant c'était un préambule)

Je m'excuse d'avoir tardé un peu, mais il fallait que ça va vaille le coup !

Nos corps se sont cherchés, puis très rapidement trouvés. L'adultère quoi.

Ce matin-là, j'avais invité Chou (puisqu'on l'appellera ainsi) à prendre un café, le café étant bien sûr un prétexte (et un formidable aphrodisiaque).

Attention, scène cliché :

Nous voici donc en train de boire le café sur la terrasse, à parler de tout et de rien, de la pluie et surtout du beau temps puisque le soleil brillait. Ah non, j'oublie, avant même de boire notre petit noir, il m'a sauté dessus pour me rouler une pelle. Hum. J'étais (agréablement) surprise.

Puis vient le moment de rentrer, c'est pas qu'il fait froid dehors, mais il y a du vent dans le sud...Un peu de musique et hop, en deux-deux le voici en train de me soulever du sol (je suis légère par rapport à lui!), et de soulever mon haut pour mieux appréhender la chaleur de mon ventre. Je suis dans une drôle de position, à la renverse les hanches sur le bord du canapé, et la tête en bas. « Qu'est-ce qu'on fait on tire les rideaux ? » me demande-t-il, coquin. Euh non viens dans la chambre on sera mieux !

Nous voici donc sur un lit deux places, face aux miroirs coulissants du placard. Hum bis.

Tout est allé très vite, j'avais un peu peur, mais finalement dans ces moments-là on n'y pense plus à la peur...On surpasse ce moment où l'on se demande si le corps de l'un va plaire à l'autre, si un détail ne va pas tout casser voire dégoûter. J'ai ainsi découvert ses muscles, son tatouage caché et la douceur de sa peau de bébé. Lui a découvert mes bleus, mes écorchures et la moiteur de mon entrejambe.

C'est aussi assez intimidant de faire l'amour en plein jour. Je ne suis pas si pudique, mais tout le monde sait qu'il n'y aura rien à dissimuler, chaque centimètre de votre peau peine à être exposée. Et finalement, on n'a pas passé tant de temps à s'observer, pire, à se traquer. Les pores de notre peau se sont répondues d'une manière assez naturelle, harmonieuse, bien qu'un peu timide. Puis c'est devenu plus sauvage, et même drôle. J'aime bien cette complicité, aux chiottes les non-dits qui complexent tout le monde !

Ce qui m'étonne chez moi, c'est que je suis d'apparence plutôt réservée, et parfois même carrément timide, mais au lit mes complexes s'envolent en même temps que les vêtements traversent la pièce...

J'aime chez lui son altruisme, son attention, sa douceur. De la part d'un mec qui trompe sa copine, je pourrais m'attendre à plus de distance, plus de dureté, comme pour marquer un « ne t'attache pas trop, je suis un homme pris ». Eh bien non. Cela m'est déjà arrivé avec un homme -même pas maqué- qui de par notre différence d'âge ne voulait pas me considérer comme une copine potentielle, et je crois que ce mec en fait méprisait ce qu'il aimait, à savoir le fait de donner et recevoir, sexuellement parlant. Il a confondu la complicité liée au sexe et la peur de l'attachement. On peut pourtant faire l'amour (et pas niquer comme il dit, j'exècre ce terme et lui préfère encore le terme de baiser ! « Niquer » ça fait très collégien méprisant fier d'avoir pécho non ?) en y mettant de la tendresse sans pour autant y voir de l'amour ou je ne sais quoi...d'autant qu'il me tenait un discours plutôt contradictoire...

Bref pour en revenir à Chou, c'est bien cela qui me séduit : il ne me méprise pas, loin de là. Ce parcours iniatique doit le rendre quelque peu fier d'avoir à montrer et apprendre des choses à une demoiselle, mais cela ne l'empêche pas d'être très câlin, protecteur et attentionné. On s'est beaucoup embrassés, et même si cela peut paraître évident ou banal, ça ne l'était pas pour moi. Sans ça, j'aurais eu un sentiment d'amertume, je me serais méprisée moi-même de coucher avec quelqu'un qui n'a qu'un respect sommaire pour moi.

Or on s'est vraiment embrassés, un nombre incalculable de fois, et ce de manière très tendre (ou plus sauvage), pas une fois il n'a évité ma bouche, mon regard, ma langue. Au contraire.

Je commence d'ailleurs à me poser (déjà...) des questions...

Je repensais à ce qu'il me disait, quand il avançait qu'avec sa copine il se sentait plus « colocataires qu'autre chose, moi j'interprète ça comme un « je l'aime bien mais c'est plus pareil ».

Et aujourd'hui j'ai réussi (sans vantardise aucune) à lui redonner le sourire dixit lui-même parce qu' « aujourd'hui ça n'allait pas fort »...il m'a dit plusieurs fois qu'il adorait ma personnalité, que j'étais « trop forte »...ça fait toujours plaisir de ne pas être qu'un instrument de plaisir de l'empire des sens.

Notre affaire finie, on a encore discuté, on s'est encore embrassés, enlacés, puis il m'a dit qu'il avait très envie de recommencer. Mais le temps nous pressait...

On s'est donc quittés, avec cependant une envie de remettre ça très prochainement...

Je retire une certaine fierté de ne pas avoir à lui courir après, de ne pas être le toutou en quête de son maître, qui attend toujours « la prochaine fois », la langue pendante...

Non, même s'il a de l'avance sur moi,  notre relation ne part pas vraiment déséquilibrée...on a autant envie de se découvrir l'un que l'autre et jamais je ne jouerai à décrocher le téléphone à la première sonnerie, précipitamment, à le harceler pour savoir quand et où est-ce qu'on se voit...je ne veux pas jouer à ça, et je n'en ressens absolument pas le besoin.

C'est con quand même, à croire qu'il faut être dans ce genre de relation pour ne pas se risquer à étouffer l'autre !

Car la situation est pour l'instant plutôt claire. Je ne suis pas là pour lui demander de comptes, d'ailleurs il me demande si je rencontre des gens, et je suis encore moins là pour briser son couple. Je pense déjà à sa pauvre copine qui (j'espère!) ne se doute de rien alors que son mec va voir ailleurs.

Toutes mes proches amies m'ont prévenue, avertie « on veut pas te ramasser à la petite cuillère, si tu t'attaches »etc, ou pire on m' a fait la morale (il y a encore des gens honnêtes et respectueux sur terre...ou alors sont-ils juste aigris et bridés ?!) « pfff n'importe quoi, tu penses à sa copine au moins?! ».

Bin quoi ? Oui je sais, il n'y a pas beaucoup de fierté à avoir, vis-à-vis de la cocue, mais bon j'ai longtemps pensé aux autres avant moi, et ça ne m'a jamais rapporté grand-chose, je dirais même que plus vous êtes gentil, plus vous vous faites entuber par les autres ! Alors maintenant, j'ai envie d'être égoïste, et si je me place dans sa position, à cette fille, eh bien je crois que je m'en foutrais de savoir ce que fait mon mec, tant que je ne sais rien !

C'est peut-être trop facile, mais ça suffit à me libérer.

5 février 2008

L'adultère, acte I.


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I made this music player at MyFlashFetish.com.

Pour parfaire mon côté « je me fous toute seule dans la merde mais j'assume, et même que j'aime bien ça en fait », me voici désormais avec un mec pacsé...c'est tout ce qu'il me manquait (enfin ç'aurait pu être pire : un mec marié ! Ou pire qu'il ait en plus des gamins...là je pense que je ne pourrais pas)

Après un petit café pris en terrasse, le voici qui malgré des textos assez explicites parfois presque provocateurs ou même tendres (par contre je sens le décalage de génération : il ne connaissait pas les smileys !), qui m'annonce le plus naturellement du monde « je suis maqué ». « Ah. » (dans ma tête : « Ah ?!) « Oui oui ça fait longtemps (toujours dans ma tête : « putain ! [accès de panique] j'ai mal interprété les choses ou quoi ? »). Bon bah c'est tout je reste silencieuse un moment, on parle vite d'autre chose, on rigole (« bon ma vieille tu t'es juste fait un bon pote en fait »). Et là il m'emmène faire un tour que j'aurais pu croire romantique s'il ne m'avait pas lâché cette phrase qui résonne depuis tout à l'heure dans ma tête, on va en montagne, j'aime bien ce petit côté voiture qui s'enfonce dans les routes sinueuses et vertigineuses par ce temps magnifique à se parler comme des vieux potes. Il m'emmène ensuite sur un chemin escarpé. Là on parle de tout et de rien, de ses expériences de saut en parachute etc.

On remonte dans la voiture. Au fil de la discussion il finit par me parler de lui-même de sa copine qui se révèle plus être désormais une « colocataire » que l'amour de sa vie, d'après ce que je comprends. Qu'il ne se voit pas faire un enfant tout de suite. Blablabla. Bon je le sens venir. Cette révélation me fait vite comprendre que c'est un signe d'ouverture, mais j'ai encore des doutes. Il effleure régulièrement les sujets relatifs au sexe genre « je suis un mec ouvert, et curieux».

Il se gare le long de la côte, dans un coin pas très fréquenté (mais pas glauque je vous rassure, vous aussi je vous vois venir...). Il fait déjà presque nuit. Il va bientôt falloir que je rentre. On parle à nouveau, moi un peu hésitante sur le comportement à adopter (ben en fait qu'est-ce qu'il en a à foutre de moi?!), mais il a quand même l'air d'apprécier la situation, et puis ce mec a tout de même répondu à mes avances, merde l j'avais presque oublié. Il me questionne. Les questions virent vite sur des sujets plutôt intimes (ma tête: « putain mais t'es conne ma pauvre fille pourquoi tu lui racontes ça le regarde pas!). Et puis je ne sais pas trop pourquoi, peut-être au milieu d'un blanc dans la conversation, peut-être parce que j'ai un peu froid, et qu'on est très près l'un de l'autre je me plonge dans son regard en lui lançant « je peux t'embrasser? » avec un sourire un peu malicieux.   Casse-gueule, mais si je ne l'avais pas senti réceptif, je n'aurais sans doute pas osé. Bref quelques secondes plus tard nos bouches se cherchent. Moi : « c'est pas bien ce que je fais...? ». Sourire. En attendant, c'est pas bien, mais on le fait quand même. Puis le froid me fait trembler là, viens on rentre dans la voiture. Non pas pour faire des cochoncetés ! Pas maintenant...On s'embrasse, et je trouve le point sensible de monsieur (je retiens, c'est la deuxième fois: une langue passée sur l'oreille et leur libido subit un pic impressionnant). Lui cherche le mien de point sensible, "tiens là derrière les cuisses" (il me caresse d'un air interrogateur). Bon je ne sais pas trop ce qu'il va se passer par la suite, mais je suis désormais à peu près mise au parfum : je suis en train de devenir l'objet de toutes les infidélités, et par cet acte je scelle le pacte, donc l'accepte. Je serai la maîtresse de monsieur, enfin si l'on peut dire cela, à ceci près qu'il a quand même huit ans de plus que moi. Sûrement parce que j'ai mon âge, j'accepte de n'être  « que » la seconde. Je ne raisonne pas sur le mode « je ne prends que les miettes » : tout d'abord ce mec m'a directement avertie de son engagement (et je ne peux que tristement constater que la fidélité ne gagne pas de terrain dans le petit monde des relations amoureuses...) et surtout, j'en ai vraiment rien à foutre qu'il ait une copine, tant que je ne croise jamais son chemin (je compatis juste). Et pour moi, c'est plutôt intéressant, je n'ai jamais été dans cette situation, et j'avoue que cela m'excite.

Ce qu'il m'a laissé entendre me promet une vie sexuelle prochain trépidante...J'accepte aussi ce statut parce qu'il se montre malgré tout très tendre et protecteur avec moi (enfin de ce que j'ai pu appréhender pour le moment, mais c'est peu...), et honnête.

Lui aussi aime jouer avec sa langue, on va bien s'entendre...voilà ce sur quoi on s'est quittés : « on va bien s'entendre ». Je ne demande qu'à voir !

 

NB: Si je m'intéresse aux mecs plus âgés maintenant, comment arriverai-je à me satisfaire de mes pairs plus tard ?!

Oui parce que sans rentrer dans une analyse psychanalytique poussive, mes parents en ont une sacrée de différence d'âge (20 ans, c'est pas rien...), et franchement au-delà d'une certaine période, et d'un certain âge, le décalage devient insupportable pour l'un comme pour l'autre, les priorités ne sont plus les mêmes...pourtant je ne crois pas chercher une figure paternelle à travers mes « amants »,mon père a toujours été présent pour moi.

Mais là vraiment c'est pas ma faute, tous les mecs de mon âge qui ont croisé ma route étaient cons ou ennuyeux. A 20ans on est con, c'est un fait. Je ne dis pas qu'ils sont tous immatures mais aucun ne m'a vraiment fait tourner la tête, rien de transcendant. Je me lasse de tout, très vite. Alors tant pis, pour le moment j'assume et je profite de ce qui s'offre à moi !

Un amant a le mérite de ne jamais nous ennuyer.

Pour l'amour, je suis sur liste d'attente jusqu'à la mort d'une relation qui pourra enfin me greffer un coeur...

NE PAS S'ATTACHER. (Mais par contre tu peux m'attacher chou... J'adore ça !).

1 février 2008

J'en ai marre.

   

- Une clope.
- Un fond de café réchauffé et une clope.
et là je crois que je vais retourner me faire
- un café, et le boire en savourant une troisième clope.

Faut bien s'occuper...ici je ne connais personne, j'en ai marre de me lever à midi, prendre le bus, aller à la ac assister à des cours déprimants qui ne me serviront jamais à rien, reprendre le bus, rentrer à la maison.
Train-train du quotidien insupportable.
J'ai envie de beaucoup lire et sortir en ce moment, mais je suis fauchée.
Et puis j'en ai marre aussi de me faire belle pour personne. Je sens bien les regards intrigués de certains (jeunes ou moins jeunes..) hommes posés sur moi où que j'aille mais merde abordez-moi ! Je veux bien faire le premier pas, mais là ça devient difficile, je n'oserai jamais aborder des inconnus dans la rue...
Enfin il y a toujours cette récente rencontre qui heureusement me fait la plausible promesse d'un futur proche riche en échanges verbaux mais surtout sexuels. Enfin peut-être que je n'ai que de la gueule et qu'une fois de plus je vais vite déchanter, soit déçue par cet individu, soit parce que je ne me sens pas à la hauteur. C'est toujours la même chose...

A suivre.

30 janvier 2008

En exclusivité pour mes chers lecteurs...

Un petit récit empreint d'érotisme, que j'ai écrit pour satisfaire mon imagination trop fertile en ces temps (bientôt révolus peut-être...) de célibat.



Il me caresse doucement, m'embrasse les genoux, les lèche, s'attarde sur mes cuisses, s'aggripe à mes hanches pointues et fait coulisser ma culotte le long de mes jambes, avant de remonter longuement pour enfouir son nez dans mon sexe. Je sens sa langue se durcir et me pénétrer violemment. Il joue avec, des spasmes de plaisir me font tressaillir. Il s'amuse à varier la vitesse de ses caresses buccales, joue sournoisement avec cette langue dont il se sert pour me goûter, y engouffre un doigt, ses yeux se lèvent furtivement vers mon visage maintenant déformé par le plaisir. Je suis mouillée, je fonds de plaisir et désir, ses doigts me pénètrent maintenant avec fermeté, je me sens moite, il se sert maintenant de sa main pour recueillir ma cyprine et l'étaler sur mon ventre, mes fesses, il lèche ses doigts, me caresse la joue en me regardant avec ce regard que je ne lui connais pas, un regard avide, empli de la violence de son désir, voilà maintenant qu'il me retourne,    je suis à plat ventre, j'ai chaud, des goutttes de sueur perlent sur ma nuque, qu'il s'empresse de boire et lécher avec volupté, je sens son sexe, dur comme jamais contre mes fesses mouillées. Il me chuchote à l'oreille qu'il n'en peut plus, qu'il faut qu'il me pénètre maintenant, et immédiatement me colle contre lui nos regards sont désormais plantés l'un dans l'autre, il caresse mon sexe encore et commence à me pénétrer, c'est chaud et dur, c'est bon, je fonds. Ses hanches se heurtent aux miennes régulièrement, ses coups de reins m'emplissent progressivement, tout mon bas-ventre se transforme en volcan. Ses mains s'arrêtent tantôt sur mes épaules, m'enserrent, avant de repartir vers la rondeur discrète et juvénile de mes seins. Je lis dans ses yeux le plaisir, l'abandon, la complicité; il suçote mes seins, mordille mes têtons alors que je caresse ses fesses tandis qu'il bouge en moi. Nous nous mouvons l'un dans l'autre dans un même rythme lent et noueux.

Bon voilà, il n'y a ni début ni fin, mais ça me traversait l'esprit et je n'ai pas pu m'empêcher de vous faire partager mon petit récit, surtout après cette longue absence. Bises !

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